Police perso : Cristiani Corsi: De la Vérité
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vendredi 22 novembre 2013

De la Vérité

« A chacun sa vérité (sic) «  : il s'agit de la devise de bon nombre de personnes, en ce début de XXIe siècle. Notre société catholique dans son quasi-ensemble, comme portée par une volonté commune d'éviter tout dialogue, toute argumentation, et surtout toute confrontation, s'est laissée dicter cette vérité, comme une évidence, un dogme : « A chacun sa vérité ! (sic) »
Il s'agit là de ce qu'il convient d'appeler le relativisme.
Aujourd'hui, pour la plupart des catholiques que nous sommes, chaque religion a valeur de vérité. On peut fréquemment entendre dire « Après tout, il s'agit du même Dieu ! » ; ou « Dieu, Allah, Bouddha, la Nature, peu importe comme on l'appelle, il s'agit de la même force supérieure ». En réalité, un telle école de pensée est le fruit d'un savant travail de déconstruction du Catholicisme.
Il peut être utile de rappeler le sacrifice de notre Seigneur Christ, qui, pour notre Salut, a souffert sa Passion et le crucifiement. Rappelons également le témoignage des quatre évangélistes Marc, Mathieu, Luc et Jean. La Vérité, celle là même que le Verbe nous a révélé à nous les hommes, en laquelle tous nos ascendants ont cru, est aujourd'hui diminuée au rang de « vérité parmi tant d'autres ».
Or, la vérité, ce qui est VRAI, ne peut être multiple. Nous autres, catholiques, croyons en la Sainte Trinité. Christ, vrai homme et vrai Dieu, est descendu du ciel afin de racheter nos fautes. Si notre religion nous fait tenir cela pour vrai, comment est il possible de considérer que, six siècles plus tard, un prophète du nom de Mahomet affirme l'unicité absolue de Dieu, et considère la Sainte Trinité comme le plus grand des blasphèmes ?
Il en résulte un illogisme, et nous avons là deux affirmations qui ne peuvent coexister. Dieu, descendu sur terre et ayant énoncé le dogme de la Sainte Trinité, se serait moqué de nous ? Être catholique et penser que le Dieu du Coran est le même que celui des Évangiles, revient à considérer le témoignage de ces dernier comme faux, et à renier le Credo. C'est cela que le relativisme, le fait de mettre toutes les religions sur un pied d' égalité, quitte à renier toute logique, toute structuration de la pensée, et pire, ses propres croyances.
Ce relativisme, omniprésent dans notre société, a été renforcé par de nombreux facteurs. Sans avoir la prétention de tous les présenter ici, nous pouvons citer ces deux exemples :
    - Le catéchisme : de plus en plus incomplet, celui ci se résume bien souvent de nos jours à résumer la vie de Jésus, et à transmettre partiellement son message, de manière de plus en plus mièvre et insipide. Les dogmes principaux ne sont pratiquement jamais expliqués aux apprenants, tout comme le Credo dans son intégralité. La doctrine catholique, multiséculaire, est elle destinée à rester dans des livres fermés ?
    - La tolérance. Sacro-sainte valeur de notre ère, la tolérance a permis un étrange phénomène. Notre société a tellement toléré les religions, qu'elle en est venue à minorer la sienne. Rappelons que le Larousse définit la tolérance comme « l'attitude de quelqu'un qui admet chez les autres des manières de penser et de vivre différentes des siennes propres », mais également comme « l'aptitude de quelqu'un a supporter les effets d'un agent extérieur, en particulier agressif ou nuisible ». La tolérance a tellement été exacerbée que les agents extérieurs, en l’occurrence les autres religions, en sont devenus des agents intérieurs, afin de ne plus avoir à les supporter.


Par le sacrement du baptême, chaque chrétien est appelé à transmettre la parole de Christ, il s'agit du sacerdoce de l'Eglise militante, l'apostolat commun de tous les fidèles. Ce devoir, trop souvent oublié, est crucial, et le relativisme le réduit à un murmure que l'on cherche à faire cesser. « Celui qui croit en moi, si il meurt, vivra, et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais ». C'est simplement du Salut des âmes en général que nous parle le Christ, car la foi est le chemin vers le Salut. Rappelons quel fut le combat des Pères de l’Église, afin que la doctrine de la Foi reste intacte, pour que de nos jours, celle ci soit simplement définie comme vérité relative.
Il est donc de notre devoir d'ouvrir les yeux sur l'importance de notre Foi, et de cesser de la placer sur un pied d'égalité avec les autres religions. Tout en respectant les êtres humains, il est du devoir de tout bon catholique de chercher à faire comprendre le message de Christ aux Nations, afin que la Vérité triomphe.
Saint Thomas d'Aquin, Docteur des Docteurs de l’Église, consacrera lui même les quatre dernières années de sa vie à réfuter la thèse d'Averroès - célèbre philosophe musulman – plébiscitée alors en Europe : « l'homme ne pense pas » ; afin que triomphe la vérité. Le même Thomas écrivait, à la première page de la Somme contre les Gentils : « Ma bouche méditera la vérité, mes lèvres maudiront l'impie ».
Voici le modus vivendi de tous les Catholiques.


CRISTIANI CORSI


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